LE DÉBAT ÉLECTORAL EN REDIFFUSION
La CDC du Haut-Saint-Laurent, en collaboration avec la CDC des Jardins de Napierville, la Chambre de Commerce et d’Industrie Beauharnois-Valleyfield-Haut-Saint-Laurent et l’UPA Haut-Saint-Laurent a organisé un débat électoral sur les enjeux de la circonscription de Huntingdon le 20 septembre 2022 dans le cadre des élections provinciales afin de mieux éclairer le choix de ses électeurs.
LES CANDIDATS
Nous avons soumis à tous les partis représentés en chambre une série de questions provenant des citoyens et des partenaires. Toutes les réponses reçues figurent ici car même si certains ne pouvaient prendre part au débat, l’organisation voulait connaître les différents points de vue afin de permettre à la population de prendre un choix éclairé.
LES QUESTIONS COMPLÉMENTAIRES
Dans un contexte où les intrants agricoles (aliments pour le bétail, engrais, carburants, équipements, etc.) et les taux d’intérêt augmentent, on demande aux entreprises agricoles québécoises :
- De contribuer davantage à l’autonomie alimentaire;
- D’être toujours plus compétitives, tout en répondant aux attentes sociétales grandissantes (bien-être animal, protection de l’environnement, salubrité
des aliments, etc.) auxquelles l’État répond souvent par l’adoption de lois et règlements qui alourdissent le fardeau administratif des entreprises;
- De s’adapter aux changements climatiques;
- De saisir toutes les occasions sur les marchés d’ici et d’ailleurs, incluant la pénurie alimentaire mondiale en devenir.
Le soutien pour atteindre tous ces objectifs n’est tout simplement pas au rendez-vous. Les agriculteurs doivent aussi pouvoir compter sur des programmes qui leur permettent de gérer les risques inhérents à leur métier et de traverser les crises (notamment les événements météorologiques majeurs dus aux changements climatiques, les crises liées au contexte géopolitique, les crises sanitaires entraînant la fermeture des marchés, etc.).
Ces programmes doivent être :
- Adaptés aux conditions de production et de marché;
- Permanents et accessibles à tous (par opposition aux initiatives ministérielles, considérées comme des « loto-programmes »);
- Conçus pour être simples d’un point de vue administratif;
- Définis pour que le soutien offert profite aux entreprises agricoles plutôt que d’être dilué parmi tous les consultants à engager pour constituer le dossier
et appliquer sur les programmes.
Est-ce que vous et votre Parti vous engagez à rattraper 10 ans de retard et ainsi augmenter de 50 % (500 M$) le budget annuel du MAPAQ, à verser rapidement une aide spéciale aux entreprises agricoles, à actualiser et indexer les programmes de gestion de risque et à soutenir les solutions nouvelles : créer un programme d’encouragement à l’automatisation et à l’implantation de nouvelles technologies ?
Les défis liés à l’établissement de la relève en agriculture sont nombreux : accès au capital, coût d’acquisition des terres, programmes de soutien inadaptés, accès à la formation, accès aux prestations de maternité et parentales, etc.
La relève agricole, qu’elle soit apparentée ou non, demeure essentielle pour assurer le dynamisme rural et la pérennité du garde-manger des Québécois. Prendre la relève d’une ferme existante ou démarrer une nouvelle entreprise signifie consacrer beaucoup d’heures, chaque jour et chaque semaine, à la gestion et au travail sur l’entreprise, très souvent en cumulant aussi un emploi salarié à l’extérieur pour joindre les deux bouts et ce, sans oublier la fondation d’une jeune famille et tout ce qu’implique la naissance et l’éducation des enfants.
- Est-ce que vous et votre Parti vous engagez à adopter et mettre en œuvre le Plan relève qui propose notamment :
La mise en place d’un fonds de capital patient capable de supporter un risque élevé (prêts à long terme pouvant s’étaler sur 40 ans avec des taux d’intérêts bas, fixes et dont la mise de fonds initiale serait garantie par le gouvernement) ? - La bonification des aides à la relève en doublant les subventions du Programme d’appui financier à la relève et en y abolissant les distinctions entre l’établissement à temps partiel et à temps plein sur l’entreprise, actuellement basé sur le nombre d’heures qu’occupe un emploi à l’extérieur de la ferme?
- De réserver une place aux représentants de la relève agricole dans toutes les sphères décisionnelles qui la concerne ?
- L’adoption de mesures fiscales favorisant le transfert d’une entreprise à la relève plutôt que son démantèlement ?
- L’adoption d’une loi anti-spéculation visant à interdire l’achat de terres agricoles par des sociétés d’investissement et promoteurs immobiliers ?
- L’adaptation des programmes de prestations maternité et parentales à la réalité des jeunes agricultrices et agriculteurs ?
Alors que quelques 9500 hectares de terres ont perdu leur vocation agricole au profit de l’étalement urbain durant les 5 dernières années, les producteurs agricoles ont, depuis longtemps, adopté de nouvelles pratiques plus respectueuses de l’environnement (travail réduit du sol, implantation de cultures de couverture, aménagement des bandes riveraines et de haies brise-vent, Plan agroenvironnemental de fertilisation, rotation des cultures, structure d’entreposage des fumiers, création du pôle d’excellence en lutte intégrée, etc.) et ce, afin de réduire les risques associés aux activités agricoles et forestières.
Plus près de nous, en Montérégie, pensons aux initiatives offertes par la mise en place des programmes Alus Montérégie et Bourses AgrEAUenvironnementales.
L’État québécois soutient les initiatives en agroenvironnement, notamment par l’entremise du programme Prime-vert, mais ce soutien est insuffisant. Aux États-Unis, l’aide directe aux initiatives agroenvironnementales représente environ 1 % des recettes monétaires agricoles. Au Québec, cette aide annuelle est actuellement d’environ 45 M$, soit 0,4 % des recettes monétaires agricoles (base de référence 2021).
Des modifications ont été apportées dernièrement au Règlement sur les exploitations agricoles (REA) pour en améliorer certaines conditions, par exemple, le fait de pouvoir maintenant cultiver la superficie de terre d’où ont été retirés un mur de roches ou un bâtiment inutilisé, etc. Toutefois, certains irritants législatifs et réglementaires demeurent au sein du REA et plombent de façon déraisonnable la rentabilité du secteur agricole et l’atteinte de son plein potentiel, notamment :
- Le moratoire sur la mise en culture de nouvelles superficies; - Le calendrier des dates d’épandage des fumiers et lisiers;
Est-ce que vous et votre Parti vous engagez à :
- Mettre fin au moratoire sur la mise en culture de nouvelles superficies (de sorte que les producteurs puissent raisonnablement augmenter leurs superficies, avec des balises pour le faire – il ne s’agit aucunement de donner carte blanche pour raser des forêts ou détruire des milieux sensibles)
- Réviser le REA, notamment son calendrier des dates d’épandage, en tenant compte des avancées de la science agronomique en matière de gestion des fertilisants et des conditions climatiques changeantes ?
- Assurer un financement stable et à la hauteur : porter à 100 M$ par année, pour une période de 10 ans, l’aide directe aux initiatives agroenvironnementales ?
- Élargir l’encouragement des bonnes pratiques : rétribuer les producteurs et les productrices pour les aménagements réalisés en faveur de la protection des milieux naturels et de la biodiversité, notamment pour les aménagements exigés à l’intérieur des littoraux ?
Selon vous, quelle devrait être la place du communautaire dans notre société? À quel secteur devrait-il être associé? Et, de quelle manière comptez-vous les aider à effectuer leur travail tout en diminuant la charge bureaucratique?
Que comptez-vous faire pour améliorer l’accès aux places en CPE/garderie et à l’intégration pour les enfants à besoins particuliers?
Sachant que le revenu viable en régions rurales au Québec indexé est de minimum 25 000$/an après impôts pour une personne seule,
et que selon les plus récentes données, les revenus médians de tous les ménages était de 29 731$ pour les Jardins-de-Napierville et 25 069$ pour le Haut-Saint-Laurent,
que proposez-vous comme mesure structurante pour aider les familles modestes à faire face à la hausse des prix?
Quels gestes poserez-vous afin d’assurer aux femmes québécoises l’égalité économique, politique et sociale ?
Qu’avez-vous l’intention de faire pour stimuler l’économie locale et freiner l’inflation alors qu’une récession pointe à l’horizon ?
Quelles actions proposez-vous pour aider nos entreprises local à prendre le virage vert, développer une synergie pour favoriser le développement durable et l’économie circulaire ?
Sachant que le réchauffement climatique est l’enjeu le plus important actuellement, que proposent les candidats pour adresser la crise climatique actuelle, notamment en renforçant la protection des territoires agricoles et mettant de l’avant des projets de plantations d’arbres dans l’emprise des routes provinciales qui sillonnent le territoire du Haut-Saint-Laurent ?
Que comptez-vous faire pour encadrer les pratiques entourant les dépôts de remblais qui inquiètent la population du territoire?
Compte-tenu de l’historique locale avec la qualité de l’eau (lagunes de Mercier, déversements municipaux, boues usées) que proposez-vous pour protéger et améliorer la qualité de l’eau approvisionnant nos communautés?
Malgré sa grande superficie, la circonscription d’Huntingdon compte très peu d’infrastructures spécialement dédiées à la culture : salles de spectacle/théâtre, salles d’exposition, ateliers d’artistes, etc. Est-ce que votre parti prévoit contribuer à la mise en place de lieux culturels pour soutenir nos artistes locaux et ainsi augmenter l’offre culturelle, le développement de l’économie culturelle et le développement touristique de notre territoire ? Si oui, comment ?
Est-ce que votre parti envisage de prolonger les délais des ententes culturelles en cours qui ont été retardées par la covid-19, et qui mettent en péril la réalisation ou la finalisation de plusieurs projets de développement culturel ?
Suite aux modifications apportées à la Loi sur le patrimoine culturel le 1er avril 2021, les MRC et municipalités doivent procéder à la réalisation d’un inventaire en patrimoine immobilier d’ici le 1er avril 2026. Bien que le ministère (MCC) ait mentionné qu’il fournirait un encadrement quant à la façon de réaliser ledit inventaire afin d’assurer une uniformité au Québec, aucun guide n’a été fourni jusqu’à maintenant. Afin de respecter leurs obligations avant la date limite, est-ce que les MRC et municipalités peuvent s’attendre à recevoir, en 2023, les consignes de conformité précises qui seront exigées ?
Dans la dernière année, certaines initiatives ont été mises sur pied dans le Haut-Saint-Laurent pour favoriser le transport en commun mais, celles-ci ne conviennent qu'à une infime partie de la population, quel rôle pouvez-vous jouer face à cet enjeu local qui pourrait réellement inciter les gens à utiliser les transports en commun?
En matière de santé, que proposent les candidats pour redonner à l’Hôpital Barrie Mémorial, de Ormstown, sa vocation d’hôpital régional dans le Haut-Saint-Laurent. Toujours en matière de santé, que proposent les candidats pour faire en sorte que les médecins qui ont un bureau à Ormstown soient aussi affectés à des tours de garde à l’Hôpital Barrie Mémorial ?
En terme de services aux usagers de l’Hôpital Barrie Mémorial, que proposent les candidats pour ramener la préparation des repas pour les patients qui y séjournent directement dans l’établissement, plutôt que de transporter des repas fait longtemps à l’avance, à Salaberry-de- Valleyfield, alors que l’établissement dispose d’une cuisine parfaitement fonctionnelle ?

FRANÇOIS GAGNON, PARTI CONSERVATEUR DU QUÉBEC

RÉPONSES AUX QUESTIONS COMPLÉMENTAIRES
Bien que je sois ouvert et à l’écoute pour plusieurs des demandes, vous comprendrez que comme candidat je ne peux m’engager à augmenter de 500M le budget annuel du MAPAQ. Toutefois, comme représentant une fois élu, je pourrai faire valoir ces revendications auprès du gouvernement, d’être la voix des producteurs agricoles du comté à l’Assemblée nationale.
Idem à la question précédente
Idem, malgré que globalement je sois en accord.
Une place plus importante et surtout plus reconnue. À tous les secteurs d’activités. Pour la lourdeur bureaucratique, c’est un des éléments clés de notre programme c’est-à-dire de la réduire considérablement dans tout l’appareil gouvernemental. Quand l'État doit agir pour ses citoyens, les ressources et le pouvoir décisionnel sont délégués le plus près possible des organismes proches des bénéficiaires. Voilà ce que devrait être une vraie reconnaissance des organismes communautaires.
Sans aucunement remettre en question les CPE, nous proposons une 3e catégorie de garderie, avec allocation familiale de 200$/enfant/semaine de nombreux besoins n’étant pas comblés présentement, les listes d’attente le démontrant clairement.
- Augmenter l’exemption personnelle de base de l’impôt des particuliers à 20 000$
- Abolition de la TVQ sur tous les biens usagés
- Suspension de la perception de la taxe provinciale sur l’essence.
Je répondrai en direct.
Pour ce qui est de l’inflation et la récession, les diminutions de l’impôt sur les revenus des particuliers, la suspension de la taxe sur l’essence, l’abolition de la perception de la TVQ sur les produits usagés et autres mesures économiques sont de nature à stimuler l’économie locale. Il s’agit de rééquilibrer et de permettre de récupérer le pouvoir d’achat des contribuables pour que leurs revenus soient épuisés après avoir payer le logement ou l’hypothèque, la nourriture et quelques autres dépenses.
Les villes de Beauharnois, de Salaberry-de-Valleyfield et la région du Haut-Saint-Laurent n’ont pas les mêmes caractéristiques, cette dernière étant rurale et des actions doivent être entreprises en conformité avec la réalité de chacune.
Favoriser l’aide aux entreprises...à la hauteur des moyens du gouvernement qui a la mauvaise habitude de tout pelleter par en avant. Donner une véritable reconnaissance aux Pôles d’économie sociale qui peuvent aider à démarrer des entreprises visant à diminuer le gaspillage des ressources naturelles. Et pour les entreprises privées vu les importantes obligations à venir, il est bien certain qu’elles ne pourront pas y arriver seules. Il nous faut aller en transition.
Le PCQ reconnaît les effets de l’activité humaine sur le climat mondial, mais propose de se donner des objectifs réalistes de réduction des GES qui pourront être mobilisateurs. Il est possible de continuer à faire croître notre économie tout en respectant l’environnement, notamment par l’innovation, le développement durable et la protection des milieux naturels. La croissance économique ne devrait pas être mise en opposition à l'environment. Ce dogme n'est pas réaliste, ni logique.
Renforcer la législation et augmenter de manière substantielle les amendes afin que ces pratiques d’enfouissement et de remblai perdent leur caractère lucratif, impliquer les municipalités aussi avec des amendes sévères pour des travaux faits sans permis, avec les limites que cela comporte, et assurer une vigilance de tous les instants afin de faire cesser ces opérations dès la connaissance d’un va-et-vient inhabituel.
Les municipalités n’ont d’autres choix que de suivre les directives gouvernementales. Cependant, la mise aux normes des services de distribution assurant une qualité de l’eau potable est essentielle. Les municipalités en ont-elles les moyens sans augmenter le fardeau fiscal des contribuables ? Il nous faut adopter des mesures contraignantes pour la protection de la qualité et requérir l’aide gouvernementale pour les mises aux normes imposées. Nous devons vivre avec la négligence certaine au fil des ans.
Certainement. La fermeture récente de ‘’ Le Vieux Sainte-Martine ‘’ dans la municipalité du même nom est pathétique. Tout ceci pour de la transformation de condominiums.
Hormis les bibliothèques locales, des centres culturels se doivent de prendre forme mais il faut réduire la paperasse ce qui fera diminuer les délais, le discours officiel en vertu des 2 programmes disponibles parlant d’une période de 5 ans du traitement de dossier, ce qui est incompréhensible. Un bâtiment culturel (y incluant le patrimoine agricole), avec une salle de spectacles offrant une programmation avec des artistes locaux ou autres ne prend pas 5 ans avant de faire l’objet d’une lettre d’acceptation ministérielle.
Oui, sans aucune équivoque. La gestion de la crise n’est pas le fait du PCQ, mais bel et bien de la CAQ.
Assurément. Présentement, plusieurs municipalités sont dans la brume par rapport à qui incombe la responsabilité du recensement. Aux MRC ou aux municipalités ? Chose certaine, cela engendre des coûts supplémentaires à chacune de ces dernières entités (affectation de la main-d’œuvre, notamment).
Et oui, il nous faut recevoir des consignes claires (guide ou autre) par rapport à qui fait quoi. Et toute obligation légale faisant l’objet d’imprécision est susceptible d’être reportée sans pénalité tant et aussi longtemps que les obligations sont biens définies.
Il y a 2 modèles récents de transport collectif dans la MRC. Le nouveau, celui qui date d’environ 1 an1/2, a pris forme en pleine pandémie alors que les écoles et une multitude de commerces étaient fermés. Je sais qu’il reçoit des commentaires positifs et d’autres négatifs . Malgré les statistiques d’achalandage qui semblent s’être améliorées substantiellement, il y assurément des difficultés et cela doit être évalué avec de bons comparatifs. C’est aux élus du Conseil régional d’analyser le tout et....dans tout le débat sur le transport collectif, ce sera député de s’organiser pour obtenir de l’aide financière. La capacité de payer des gens a atteint sa limite.
Le Barrie Memorial est l’exemple parfait de ce que propose le PCQ. Jadis privé, les échos entendus sont unanimes à dire que ça fonctionnait beaucoup mieux lorsque c’était le cas. Aujourd’hui public dans le réseau de la santé, j’entends des gens me dire qu’il faut une autorisation pour acheter un crayon ! Avec le PCQ, il peut redevenir privé ou être conservé public avec un directeur d’établissement et pour ce qui est de la question ci-dessous, bien sûr que ce sera à l’établissement et de déterminer son niveau de service à la "clientèle", le patient devenant un client. Je suis à 200% en faveur de la réouverture.
Réponse à la question précédente.

CAROLE MALLETTE, COALITION AVENIR QUÉBEC

RÉPONSES AUX QUESTIONS COMPLÉMENTAIRES
Rappelons que le dernier mandat du gouvernement de la CAQ a été une période exceptionnelle en agriculture. Le résultat parle de lui-même :
- Le Québec a enregistré 461 nouvelles entreprises agricoles alors que plusieurs provinces ont enregistré des baisses au cours de la même période.
- Les superficies en cultures ont augmenté de 3746 hectares.
- La production biologique a plus que doublé au Québec, avec aujourd’hui plus de 114 000 hectares. On est les premiers au Canada!
En agriculture, on veut donner d’abord développer notre autonomie alimentaire On veut aussi donner le goût du Québec en mettant de l’avant les produits de nos régions. On va également supporter la relève agricole et l’aider à être écoresponsable.
On va investir 175 millions de dollars supplémentaires dans l’autonomie alimentaire du Québec. Le premier ministre est même venu en faire l’annonce dans notre circonscription. On veut robotiser la transformation alimentaire et augmenter la productivité agricole.
On veut investir 50 millions de dollars en agriculture durable pour accélérer l’adoption de pratiques agricoles écoresponsables. Cela va inciter 1 225 entreprises supplémentaires à adopter de bonnes pratiques agroenvironnementales et récompenser les producteurs agricoles dont les pratiques sont déjà exemplaires.
On va ajouter 50 millions de dollars pour aider la relève à acquérir des terres agricoles.
On va rendre les cotisations à l’UPA plus équitables afin de soutenir les petits producteurs et ceux en démarrage.
On propose le Programme AgrÉcoles pour rapprocher les jeunes et le milieu agroalimentaire. On va offrir le programme aux écoles qui le souhaitent.
On veut ajouter 50 millions de dollars pour aider la relève à acquérir des terres agricoles. On veut soutenir les jeunes producteurs et leur donner les moyens de réussir.
Chose certaine, notre relève agricole n’a certainement pas besoin de nouvelles taxes oranges, comme le propose QS, pour se faire couper les ailes.
Concernant l’achat de terres agricoles par des sociétés d’investissement et des intervenants du secteur immobilier, le gouvernement a effectivement le droit par les articles 66 et 96 de faire un décret. Cette possibilité existe depuis très longtemps (Jean Garon 1978).
Mon collègue ministre de l’Agriculture, André Lamontagne, a fait inscrire dans la loi que lorsque le gouvernement utilise ce décret :
- Il faut que ça passe par le ministre de l’Agriculture;
- Il doit y avoir une compensation de terrain de qualité identique;
- Il doit y avoir une compensation financière.
On est un parti nationaliste qui prône l’autonomie alimentaire, c’est évident que la protection du territoire agricole est une priorité pour nous!
On veut investir 50 millions de dollars en agriculture durable pour accélérer l’adoption de pratiques agricoles écoresponsables. Cela va inciter 1 225 entreprises supplémentaires à adopter de bonnes pratiques agroenvironnementales et récompenser les producteurs agricoles dont les pratiques sont déjà exemplaires.
On va ajouter 50 millions de dollars pour aider la relève à acquérir des terres agricoles.
On va rendre les cotisations à l’UPA plus équitables afin de soutenir les petits producteurs et ceux en démarrage.
On propose le Programme AgrÉcoles pour rapprocher les jeunes et le milieu agroalimentaire. On va offrir le programme aux écoles qui le souhaitent.
Les organismes communautaires sont très importants et je suis fière de venir d’une région où la communauté est autant impliquée et solidaire.
En mai dernier, le gouvernement de la CAQ a annoncé un investissement de 1.1 milliard sur 5 ans dans son Plan d’action gouvernemental en action communautaire. Cela s’ajoute aux 100 M$ pour les organismes qui œuvrent en santé mentale.
Dans le cadre de la présente campagne électorale, on s’est également engagé à investir 20 M$ supplémentaire pour soutenir le réseau des banques alimentaires au Québec.
À la CAQ, on croit à l’importance du communautaire, on a soutenu les organismes comme aucun gouvernement ne l’avait fait avant nous et on continuera à le faire.
On va compléter le réseau de services de garde pour que chaque enfant d’âge préscolaire ait accès à une place et on va poursuivre le déploiement des maternelles 4 ans.
On s’engage à ce que chaque enfant ait accès à une place à contribution réduite en convertissant les places actuellement dans le réseau des garderies privées non subventionnées.
Chaque tout-petit mérite d’avoir des services de qualité, accessibles.
Notre grand objectif, c’est que plus de jeunes réussissent. Depuis 4 ans, on a embauché des professionnels spécialisés, on a lancé un grand programme de tutorat, on a amélioré le dépistage des élèves qui ont des difficultés, on a offert plus d’activités parascolaires et d’aide aux devoirs.
Nous proposons un bouclier anti-inflation qui comprend :
- Une baisse de 1 % des deux premiers paliers d’imposition dès 2023. Les Québécois économiseront 7,4 milliards de dollars en impôt au cours du prochain mandat et sur 10 ans, cette diminution atteindra 2,5 %.
- Une aide directe de 600 $ pour les personnes ayant un revenu annuel de moins de 50 000 $ et de 400 $ pour celles gagnant de 50 000 $ à 100 000 $.
- Faire passer de 411 $ à 2 000 $ le montant maximal pour le soutien aux aînés. Cela rejoindra un total de 1,1 million de personnes âgées de 70 ans et plus.
- Un plafonnement de tous les tarifs gouvernementaux, pour que leur hausse soit limitée à 3 % ou moins. Si l’inflation est inférieure à 3%, l’augmentation des tarifs sera plus basse.
Tout d’abord, je suis fière de me présenter pour le parti qui avait établi un record pour le nombre de femmes candidates et de femmes élues dans un gouvernement en 2018, et en plus, on a battu ce record cette année en présentant 69 candidates, soit plus de femmes que d’hommes.
Pour assurer aux Québécoises l’égalité économique, politique et sociale, il faut notamment s’assurer que chaque enfant ait une place en garderie. Aucun gouvernement n’a autant cru et investi dans les services à la petite enfance que celui de la CAQ. On le fait parce qu’on est à l’écoute des besoins des femmes et des parents et qu’on veut ce qu’il y a de mieux pour nos enfants.
La CAQ en a fait aussi beaucoup pour améliorer les conditions de travail des métiers à prédominance féminine (enseignantes, infirmières, etc.). On a aussi augmenté de plus de 17% le budget de la CNESST en matière d’équité salariale. On a investi près de 1 milliard $ pour lutter contre la violence conjugale, en plus de créer un tribunal spécialisé en matière de violences sexuelles et violence conjugale.
Il restera toujours du travail à faire et c’est une des raisons pourquoi je m’implique avec la CAQ, un parti qui a en fait beaucoup pour les femmes et qui continuera en ce sens.
Durant le premier mandat de la CAQ, on a remis 3 milliards $ par année dans les poches des contribuables. On va continuer de le faire.
Pour aider les Québécois face à l’inflation, on va baisser les impôts et plafonner les tarifs. On va aussi envoyer une aide directe de 400 à 600$ à 6.4 millions de Québécois et faire passer de 411 $ à 2 000 $ le montant maximal pour le soutien de 1,1 million de personnes âgées de 70 ans et plus. On propose un véritable bouclier anti-inflation.
La CAQ est le seul parti qui a fait du coût de la vie une priorité depuis plusieurs années.
On a posé des gestes forts pour stimuler l’achat et la fabrication de produits québécois. On veut accorder une bien plus grande priorité aux entreprises québécoises et aux produits du Québec, ce qui va aider à développer toutes nos régions.
Tous ensemble, on va casser ce vieux réflexe d’acheter des produits ou des services à l’étranger quand des entreprises d’ici, qui ont l’expérience et l’expertise nécessaires, sont capables de répondre aux besoins. C’est comme ça qu’on fait travailler notre monde et qu’on stimule notre économie.
L’environnement et l’économie sont deux grandes priorités pour la CAQ. On a branché toutes les régions du Québec à Internet haute vitesse, une promesse que tous les précédents gouvernements n’avaient pas réussi à réaliser depuis 20 ans. Ça va permettre à nos entreprises en région à améliorer leur productivité et ça va les aider à prendre le virage vert.
La CAQ a pris de nombreuses décisions courageuses en matière d’environnement, notamment d’élargir la consigne à tous les contenants de boissons à remplissage unique, dont les bouteilles de vin, et aussi en élargissant l’obligation de récupérer des appareils en fin de vie aux fabricants d’électroménagers.
En environnement, on a livré des résultats plutôt que de tenir de beaux discours. On en a fait plus en 4 ans que les précédents gouvernements en 15 ans. On a un plan chiffré et financé - 7,6 G$ sur 5 ans - pour lutter contre les changements climatiques. On va électrifier notre économie – les transports, les industries, l’habitation – et faire du Québec un leader mondial de l’économie verte.
La CAQ a pris des décisions courageuses, notamment pour atteindre la cible de 17% d’aires protégées sur le territoire québécois. On a également interdit l’exploitation du pétrole et du gaz.
On veut aussi accélérer le virage écologique en agriculture. On va investir 50 millions de dollars en agriculture durable pour accélérer l’adoption de pratiques agricoles écoresponsables.
Je m’engage à parler de cette problématique au futur ministre de l’Environnement pour trouver une solution adaptée à la situation.
Il faut dire que la CAQ a adopté pendant son dernier mandat un règlement sur la traçabilité des sols contaminés. Ce règlement permet de suivre le déplacement des sols contaminés excavés et leur lieu de dépôt.
La CAQ fait justement de la protection de l’eau un de ses engagements forts de la présente campagne électorale. Un prochain gouvernement de la CAQ créera un Fonds bleu visant à protéger une des plus grandes richesses du Québec : notre eau.
Le Fonds bleu est doté d’un budget de 650 M$ pour le prochain mandat, en partie financé par une augmentation des redevances des industries qui utilisent notre eau.
Il servira à soutenir les mesures existantes, pourra les bonifier et permettra de financer de nouvelles initiatives. Le gouvernement sera ainsi plus efficace et transparent dans sa gestion de l’eau.
La culture, c’est le socle de notre identité. Défendre sa langue et protéger son héritage culturel, c’est vital pour un peuple. Ce sont des priorités de tous les instants pour la CAQ.
Jamais un gouvernement n’aura autant investi en culture : en 2022, on y consacre 1,7 G$. C’est 500 millions $ de plus qu’en 2018. C’est un rattrapage majeur et cela nous a permis de poser des gestes forts pour faire rayonner et faire connaître notre culture :
- On a fait une réforme historique des lois sur le statut de l’artiste pour mieux soutenir nos créateurs.
- On a prévu deux sorties culturelles par année, au minimum, pour les élèves du primaire et du secondaire.
Cela aura un impact direct sur le milieu culturel de la circonscription de Huntingdon.
Nous souhaitons être flexibles avec les partenaires municipaux dans le cadre des ententes de développement culturel. Il est donc tout à fait possible que certains projets soient remplacés, révisés, annulés ou que les échéances soient revues.
Le guide qui accompagnera les municipalités dans la production des inventaires sera disponible d'ici la fin du mois de septembre.
Pour nous, l’avenir du transport passe par l’électrification.
Des véhicules lourds électriques fabriqués au Québec arrivent sur nos routes : autobus, autobus scolaires, ambulances, etc.
En 2030, il y aura 1,6 million de véhicules électriques sur nos routes et la vente de véhicules neufs à essence sera interdite en 2035. Nous voulons atteindre 21 500 bornes de recharge de niveau 2 et 2 200 bornes rapides partout au Québec d’ici 2026.
Le transport collectif fait aussi évidemment partie de la solution. En fonction de notre dernier budget comme gouvernement, les projets en transport collectif s’élèveront à 56,5 G$ d’ici 10 ans.
Si je suis élue le 3 octobre prochain, je m’engage à discuter de la situation de l’Hôpital Barrie Mémorial avec le futur ministre de la Santé et à travailler avec lui pour trouver la meilleure solution possible.
Il ne faut aucun doute que la CAQ est le parti des régions. C’est pourquoi on veut décentraliser le réseau de la Santé vers les régions pour mieux répondre aux besoins locaux. Ça fait partie du Plan Dubé.
De plus, on va créer la plateforme Votre Santé, une porte d’entrée unique et simplifiée pour tous les soins de première ligne. Elle sera disponible sur Internet et un numéro de téléphone sera accessible en tout temps.
Finalement, on veut accélérer notre virage vers les soins à domicile pour les aînés avec des investissements supplémentaires de 900 millions de dollars sur quatre ans. Cette mesure, combinée au fait que la CAQ a fait voter une loi pour soutenir et reconnaître les personnes proches aidantes, permettra d’offrir plus de soins aux gens de notre région et de faire en sorte qu’ils restent à la maison le plus longtemps possible.
Je m’engage à parler de la situation avec la direction du CISSS de la Montérégie-Ouest et avec le futur ministre de la Santé pour trouver des pistes de solution.

EMMANUELLE PERRAS, QUÉBEC SOLIDAIRE

RÉPONSES AUX QUESTIONS COMPLÉMENTAIRES
On ne peut pas rattraper dix ans de retard du jour au lendemain. Nous allons commencer par augmenter le budget en agriculture en injectant 200 M$ d’argent neuf par année pour soutenir l’agriculture locale et durable. Nous allons faire des investissements historiques pour soutenir les hommes et les femmes qui nourrissent le Québec. C’est ce que nous nous engageons à faire pour commencer. On pense que c’est un bon début.
Pour lutter contre les pénuries de main-d’oeuvre et mettre à profit les secteurs d’emplois clés pour la transition écologique, comme le secteur agricole, nous allons également créer un fonds de requalification de la main- d'œuvre doté d’une enveloppe de 50 M$ annuellement afin d’aider les travailleuses et les travailleurs des industries polluantes (p. ex. pétrochimique) à se trouver un emploi vert à la mesure de leurs compétences. Nous souhaitons ainsi stimuler le recrutement de la main-d'œuvre dans les secteurs d’avenir pour le Québec, tel que le secteur agricole.
Nous allons également favoriser l’automatisation lorsque nécessaire, en plus d’envisager l’établissement d’une prime salariale aux travailleurs et travailleuses du milieu agricole, afin de pallier la pénurie de main d'œuvre.
Aussi, nous allons enfin hausser les seuils d’immigration pour accueillir entre 60 000 et 80 000 immigrants par année pour combler notamment le déficit de travailleurs et de travailleuses dans certains secteurs comme le secteur agricole, en favorisant toujours une immigration permanente et humaine. Pour ce faire, nous allons mettre sur pied un comité d’experts pour se prononcer précisément sur la capacité d’accueil du Québec. On va suivre les recommandations de ce comité-là. Fini la petite politique avec l’immigration. Nous allons favoriser l’établissement permanent pour les travailleurs agricoles étrangers saisonniers qui le souhaitent, en améliorant notamment les délais d’obtention de la résidence permanente.
Finalement, pour soutenir les agricultrices et agriculteurs, Québec solidaire s’engage à bonifier le filet de sécurité sociale leur étant destiné, en réformant notamment les programmes d’accompagnement, de financement et de stabilisation de revenus agricoles afin que ceux-ci tiennent compte des facteurs socioéconomiques et des risques climatiques.
Ce que nous proposons aux agriculteurs et aux agricultrices le 3 octobre prochain, c’est une nouvelle politique agricole ambitieuse pour le Québec. Une politique agricole pour soutenir l’agriculture locale et durable, soutenue par des investissements de 200 millions $ d’argent neuf annuellement, répartis équitablement entre les régions. Une politique agricole qui sera mise en place autour de trois axes : protéger les terres, protéger la relève et protéger l’avenir. Avec cette nouvelle politique digne du 21e siècle, l’autonomie alimentaire va devenir le fer de lance du développement de nos régions. Les investissements serviront entre autres à:
- ● La création d’infrastructures collectives de transformation alimentaire, dont un réseau public d’abattoirs régionaux;
- ● La bonification des mesures prévues au Plan d’agriculture durable afin d’aider les agriculteurs et les agricultrices à réduire l’usage des pesticides et à adopter des pratiques durables (végétalisation des bandes riveraines, plantation de haies brise-vent, biométhanisation agricole, etc.);
- ● La mise sur pied d’un réseau public d’agronomes indépendants au service des agriculteurs et des agricultrices dans l’ensemble des régions du Québec;
- ● L’embauche de plus de travailleuses et travailleurs de rang pour répondre adéquatement au besoin de la région;
- ● La bonification du Programme de soutien à la conversion à l’agriculture biologique et le remboursement de la certification biologique;
- ● Le soutien au développement de la production serricole biologique et l’élargissement du réseau triphasé dans la région;
- ● Le soutien au développement de fermes forestières afin de mettre en valeur les productions forestières non ligneuses (fruits sauvages, champignons, noix, etc.);
- ● Stimuler une prise de conscience de la ruralité en prenant en compte les dimensions socio-communautaires.
Ce que nous proposons aux agriculteurs et aux agricultrices le 3 octobre prochain, c’est une nouvelle politique agricole ambitieuse pour le Québec. Une politique agricole pour soutenir l’agriculture locale et durable, soutenue par des investissements de 200 millions $ d’argent neuf annuellement, répartis équitablement entre les régions. Une politique agricole qui sera mise en place autour de trois axes : protéger les terres, protéger la relève et protéger l’avenir. Avec cette nouvelle politique digne du 21e siècle, l’autonomie alimentaire va devenir le fer de lance du développement de nos régions. Les investissements serviront entre autres à:
- La création d’infrastructures collectives de transformation alimentaire, dont un réseau public d’abattoirs régionaux;
- La bonification des mesures prévues au Plan d’agriculture durable afin d’aider les agriculteurs et les agricultrices à réduire l’usage des pesticides et à adopter des pratiques durables (végétalisation des bandes riveraines, plantation de haies brise-vent, biométhanisation agricole, etc.);
- La mise sur pied d’un réseau public d’agronomes indépendants au service des agriculteurs et des agricultrices dans l’ensemble des régions du Québec;
- L’embauche de plus de travailleuses et travailleurs de rang pour répondre adéquatement au besoin de la région;
- La bonification du Programme de soutien à la conversion à l’agriculture biologique et le remboursement de la certification biologique;
- Le soutien au développement de la production serricole biologique et l’élargissement du réseau triphasé dans la région;
- Le soutien au développement de fermes forestières afin de mettre en valeur les productions forestières non ligneuses (fruits sauvages, champignons, noix, etc.);
- Stimuler une prise de conscience de la ruralité en prenant en compte les dimensions socio-communautaires.
Nous considérons que les groupes communautaires jouent un rôle de pilier structurant des localités québécoises. À cette fin, Québec solidaire s’engage à augmenter à un niveau suffisant le financement à la mission des groupes d’action communautaire autonome afin qu’ils soient en mesure de remplir leur rôle. Dans notre circonscription, ces groupes complètent et suppléent à l’offre des services publics déficiente et sont le fait de l’engagement et de la générosité de nombreux bénévoles.
Offrir une place en CPE par enfant: lancer un grand chantier visant à vider les listes qui d’attente (52 000 places manquantes). Dans un premier mandat, nous nous engageons à créer 37 000 nouvelles places.
Mettre en place des micro-CPE.
1. Offrir une prestation d’urgence aux parents sans place dans un service de garde.
2. Rendre la profession d’éducatrice plus attrayante.
3. Convertir le plus possible de garderies privées non subventionnées en CPE ou garderies OBNL
Québec solidaire propose d’octroyer une prestation d’urgence temporaire de 870 dollars par mois aux parents qui n’arrivent pas à trouver une place pour leur enfant en garderie. Les parents qui auront accès à ce programme sont ceux qui doivent s’absenter temporairement du travail en raison du manque de place. Cette mesure viendra favoriser le développement professionnel et l’autonomie financière des femmes, évitant ainsi une régression de la condition féminine au Québec. C’est une mesure transitoire qui prendra fin lorsque le réseau des CPE sera complété.
Afin de pouvoir répondre aux besoins de tous les enfants, y compris ceux qui ont des besoins particuliers, il est nécessaire de rendre la profession d’éducatrice plus attrayante.
- Les stages doivent être rémunérés au même salaire qu’une éducatrice non formée au premier échelon.
- La rétention passe par l’amélioration des conditions de travail et du salaire de nos éducatrices.
Pour offrir un salaire décent à toutes les personnes à bas salaire, Québec solidaire s’engage à hausser le salaire minimum à 18 $/h dès son arrivée au pouvoir pour ensuite l’augmenter de manière à ce qu’il permette aux personnes à bas salaire de sortir de la pauvreté.
Nous nous engageons également à fournir de l’aide financière aux PME et aux organismes communautaires avec les revenus additionnels que cette mesure engendrera à travers l’impôt.
Pour permettre à toutes et tous de vivre décemment, Québec solidaire s’engage à bonifier l’aide sociale afin qu’elle permette à l’ensemble de ses bénéficiaires de couvrir tous leurs besoins de base. Nous mettrons également en place un projet pilote en vue de créer un programme de revenu minimum garanti.
Pour que toutes les Québécoises et tous les Québécois aient accès à un niveau de vie décent à la sortie du marché du travail, Québec solidaire s’engage à créer un régime de retraite public et universel. Afin de tenir compte du travail non rémunéré qui est réalisé majoritairement par les femmes, nous instaurerons dans ce régime la notion de pension minimale.
Pour que chaque personne puisse se déplacer au quotidien de manière abordable, Québec solidaire s’engage à réduire la tarification des transports collectifs de 50% dans une perspective de gratuité à plus long terme.
Nous bannirons le recours aux agences de placement de personnel dans le réseau de la santé et réduirons au maximum leur utilisation dans les autres secteurs, tout en limitant le recours abusif au statut de travailleur autonome. En cas de licenciement, nous introduirons la notion d’indemnité obligatoire.
Pour mettre fin à la discrimination salariale basée sur le genre, Québec solidaire s’engage à élargir la portée de la loi sur l’équité salariale, et à améliorer les délais de traitement des exercices de maintien et de plaintes en cette matière.
Nous nous assurerons notamment que les salaires en vigueur dans les secteurs d’emploi à prédominance féminine soient revus à la hausse pour qu’ils correspondent équitablement aux salaires en vigueur dans les secteurs d’emploi à prédominance masculine de diplomation ou expérience équivalente. Nous soutiendrons les femmes qui veulent s’engager dans des emplois à prédominance masculine et inciterons les hommes à s’engager dans les emplois à prédominance féminine.
Pour s’assurer que l’ensemble des lois, programmes et stratégies gouvernementales aient un impact positif sur toutes et tous, Québec solidaire s’engage à mettre sur pied un ministère Femmes et égalité des genres et nous prendrons en compte, dès le début de notre mandat, les perspectives intersectionnelles et d’analyse basée sur le genre dans l’ensemble de nos décisions.
Ce ministère offrira notamment une vision globale de ces questions, s’assurera que tous les ministères québécois appliquent une analyse intersectionnelle basée sur le genre dans le cadre de leurs activités, et permettra des suivis multisectoriels en matière d’agressions sexuelles, de violence conjugale, de pauvreté, d’accès au pouvoir et de toute autre forme de discrimination.
Il faut aussi se rappeler que la majorité de la main-d’oeuvre des groupes communautaires est féminine et sous- payée. La majoration du financement de l’action communautaire favorisera donc l’amélioration des conditions de travail de beaucoup de femmes.
Pour stimuler la consommation locale et favoriser la mise en place d’une économie sociale et circulaire, Québec solidaire s’engage à créer une certification «Fabriqué au Québec» et une politique d’approvisionnement local. Cette politique visera à soutenir les PME régionales par la création de centres de distribution locaux facilitant la mise en marché et la distribution des biens, produits et services locaux.
Ainsi, Québec solidaire se donnera comme priorité de développer et de maintenir les commerces de proximité.
Pour que l’action communautaire puisse jouer son rôle de pilier structurant des localités québécoises, Québec solidaire s’engage à augmenter à un niveau suffisant le financement à la mission des groupes d’action communautaire autonome. Stimuler le déploiement de ressources identifiées à l’économie sociale comme les coopératives, les OBNL et et supporter les ressources d’accompagnements comme les GRT, CLD. et ce dans tous les domaines de l’économie.
Notre plan de transport en commun interurbain à faible coût permettra aussi de redynamiser les régions. Nous allons baisser de moitié les frais de transport mais aussi miser sur de nouveaux investissements en infrastructures. Au cours des dernières années, non seulement il n’y a pas eu de progrès en terme de transport public dans la circonscription mais on assiste au déclin des services de transport. Pensons à la ligne qui connectait jadis Huntingdon à Montréal qui s’arrête maintenant à l’entrée de la circonscription, à Sainte-Martine. Il est temps de changer d’ère!
Notre circonscription compte de nombreuses initiatives locales, notamment dans le secteur agricole, pour devenir plus vert
En ce qui concerne l’agriculture et l’alimentation, Québec solidaire s’engage à mettre en place une politique d’achat alimentaire local dans le secteur public, incluant une cible de 70 % d’aliments locaux et de 50% de repas d’origine végétale. Cette politique inclura trois mesures phares:
● Des investissements en recherche et développement pour promouvoir la production et la consommation bioalimentaire locale,
● Du soutien financier pour les entreprises bioalimentaires qui produisent et mettent en marché des aliments sains à l’échelle locale, dont le remboursement de la certification biologique;
● La création d’infrastructures collectives de transformation et de mise en marché locale, dont un réseau public d’abattoirs régionaux et la mise en place de plateformes communes de commercialisation et de réseaux de pêche soutenus par la communauté et dédiés au milieu institutionnel.
Pour assurer une plus grande résilience des économies régionales, Québec solidaire s’engage à mettre en place un nouveau contrat social encadrant l’exploitation et la transformation des ressources naturelles.
Par ce nouveau contrat, nous développerons une industrie durable et responsable en lien avec les métaux nécessaires à la production des batteries, de l’extraction jusqu’au recyclage. Nous valoriserons la production locale énergétique provenant de la biomasse et d’autres sources renouvelables et résiduelles. Nous réformerons aussi notre mode d’exploitation des forêts en développant des fermes forestières et des forêts communautaires aux usages multiples. Finalement, nous établirons des cibles d’utilisation du bois d’œuvre dans la construction, en priorisant d’abord la rénovation et la restauration écologiques de bâtis existants et, en second lieu, en allant vers la construction de nouveaux bâtiments plus écologiques.
Pour lutter contre les changements climatiques, Québec solidaire s’engage à adopter une Loi sur le climat pour réduire d’au moins 50 % les gaz à effet de serre par rapport au niveau de 1990, d’ici 2030, en vue d’atteindre la carboneutralité au plus tard en 2050.
Pour protéger la biodiversité tout en garantissant l’accès à la nature à toutes et tous, Québec solidaire s’engage à ce qu’un 30 % représentatif du territoire québécois et de sa diversité écologique soit protégé d’ici 2030, particulièrement dans le sud du Québec. Des corridors fauniques seront aménagés et nous accorderons au fleuve Saint-Laurent le statut de personnalité juridique.
Le réseau de la SÉPAQ sera élargi, les terrains urbains laissés vacants seront soumis à un droit d’expropriation lié à la création d’espaces verts et nous protégerons adéquatement les boisés existants ainsi que les milieux humides et les animaux qui les habitent, en tenant compte des initiatives citoyennes. Nous favoriserons la protection des cours d’eau tout en facilitant l’accès public aux berges maintenues dans un état naturel.
Québec solidaire s’engage à augmenter les ressources financières et humaines du Ministère de l'environnement pour un meilleur contrôle non seulement des dépôts de remblais, mais aussi pour toute forme de dépôts ou de déversements sur les terres et dans les fossés, rivières et autres plans d'eau du territoire. Il faut également avoir des mesures financières contraignantes et applicables efficaces pour décourager les pollueurs. Les amendes doivent être conséquentes avec notre refus d'accepter que la situation perdure. Il est impossible pour les municipalités de surveiller tout le temps, tout le monde; le soutien du gouvernement provincial est essentiel.
Lors d’une soirée d’information portant sur le dossier des Lagunes de Mercier, mais aussi suite à une consultation des maires et mairesses de la région impacté par la catastrophe écologique des Lagunes de Mercier, le candidat solidaire de la Circonscription de Châteauguay, Martin Bécotte, et moi-même, avons présenté les engagements de Québec solidaire dans le dossier des lagunes de Mercier:
- Livrer dans le prochain mandat la nouvelle usine de traitement et confinement des eaux contaminées promise par les libéraux et la Coalition Avenir Québec en 2018 en collaboration et de manière transparente avec les municipalités;
- Forcer l’entreprise à démanteler ses installations afin de sécuriser le site;
- Rendre disponible les données sur la contamination demandées par la Société pour vaincre la pollution et cachées par le gouvernement et le ministère de l’Environnement;
- Interpeller la Santé publique afin qu’elle rende publique les analyses et données en sa possession, qu’elle procède à un bilan de santé de la population et à une analyse des risques pour la santé publique de la contamination;
- Réactiver le dossier judiciaire entre le gouvernement et l’entreprise suspendu depuis 2007 afin d’obtenir réparation pour la contamination;
- Déclencher une commission d’enquête publique afin de déterminer :
- La responsabilité du gouvernement du Québec dans le dossier
- Déterminer si la décontamination à l’aide de nouvelles technologies est toujours envisageable et sécuritaire pour les citoyens et citoyennes, 25 ans après le rapport du BAPE et recommander une intervention.
- Déterminer le montant que Québec doit remettre aux municipalité et la communauté en dédommagement pour l’autorisation de déversements de contaminants dans la nappe phréatique, la pollution de l'environnement, la perte économique, écologique et d’accès à une eau potable de grande qualité ainsi que les dépenses supplémentaires et pertes pour les municipalités et citoyen.ne.s qu’a entraîné la contamination.
- Faire des recommandations au gouvernement afin que des systèmes d’alertes et de transparence avec le public soient mis en place quand des contaminants sont rejetés dans l’environnement et éviter que d’autres catastrophes écologiques du genre se répètent.
Localement, les candidats.es s’engagent à défendre un soutien supplémentaire du prochain gouvernement quand les municipalités auront chiffré leur demande pour la mise à jour des infrastructures d’eau potable et les travaux à faire d’ici la conclusion de l’enquête publique.
De nombreux artistes résident dans notre circonscription, malgré le peu d'infrastructures dont ils disposent. Nous devons soutenir nos travailleurs culturels locaux. Nous le ferons notamment en assurant l'accès à quatre sorties culturelles gratuites par année pour les élèves du primaire et du secondaire. Ces sorties ne sont pas du luxe : plus les élèves sont en contact avec la culture, moins ils décrochent et meilleure est leur santé mentale.
Nous travaillerons également avec la communauté pour faire progresser les événements culturels.
La conjoncture évolue rapidement: Québec solidaire exige depuis le début de la pandémie d’être mis au jeu pour discuter des enjeux politiques autour des mesures sanitaires. Une fois élu, c’est une évidence que QS soutiendra le milieu culturel, déjà fragile, qui a été touché comme aucun autre par la pandémie.
Comme dans plusieurs dossiers, Québec solidaire reconnaît l’apport inestimable des municipalités et des MRC au niveau de la culture. Québec solidaire prendra acte du détail de la demande et, évidemment, agira de manière responsable pour accompagner les MRC et municipalités afin qu’elles puissent respecter leurs obligations.
Dans notre plan Climat GES, nous indiquons que nous allons créer, dès 2023, des régies intermunicipales pour le transport collectif dans toutes les régions du Québec. Celles-ci travailleront en collaboration avec les Conseils régionaux de transition pour développer une offre de mobilité durable sur leur territoire. QS veut rendre plus accessible le transport en commun en finançant une réduction de 50% des frais des usagers mais aussi en investissant dans les infrastructures existantes et nouvelles.
Nous allons remettre la santé au premier plan. Pour un réseau de la santé et des services sociaux fort, attractif et accessible, Québec solidaire s’engage à placer les CLSC au centre de sa vision de la santé. Nous nous engageons, entre autre, à y inclure tous les services de santé essentiels (santé mentale, assurance dentaire publique et universel (la carte sourire*)), à offrir des services gratuits et de qualité aux personnes en perte d’autonomie ou présentant diverses limitations fonctionnelles, à rehausser le budget de la santé publique et à assurer son indépendance vis-à- vis du pouvoir politique, etc.
*La «carte sourire», une référence à la carte-soleil, couvrira 100 % des frais de soins dentaires pour les jeunes de moins de 18 ans, les prestataires de l’aide sociale et les aînés recevant le supplément de revenu garanti. Les autres personnes ne correspondant pas à ce profil pourraient se faire rembourser 80 % des frais de nettoyage et des soins de prévention, et 60 % des frais liés aux soins curatifs, comme les obturations et les traitements de canal.
Cette réalité est le résultat d’un désinvestissement dans les services publics et d’une centralisation des opérations. On peut également la constater dans différentes écoles primaires de la circonscription qui peine à garder leur cuisine fonctionnelle. Québec solidaire souhaite inverser cette tendance. Également, pour nourrir les Québécoises et les Québécois avec des aliments sains, abordables et locaux, Québec solidaire s’engage à mettre en place une politique d’achat alimentaire local dans le secteur public, incluant une cible de 70 % d’aliments locaux.

JEAN-CLAUDE POISSANT, PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC

JOSE BRO, PARTI VERT DU QUÉBEC

RÉPONSES AUX QUESTIONS COMPLÉMENTAIRES
Nous n’avons pas la prétention de rattraper 10 ans de retard par contre nous ne cesserons de nous engager à appuyer des subventions importantes pour la production et la consommation des aliments certifiés biologiques. Ces investissements d’un milliard de dollars par année seront concentrés autour des programmes éducatifs et de l’aide financière de plusieurs centaines de millions de dollars aux agriculteurs pour assister à la transition vers l’agriculture biologique à travers le Québec.
Vous savez il est important de ne pas oublier que le Québec n’a qu’une seule organisation qui représente ses producteurs agricoles. L’Union des Producteurs Agricoles (L’UPA). Ce modèle de monopole est unique au Canada et n’existe nulle part ailleurs dans le monde. Ce monopole favorise les plus grandes fermes qui ont de grandes échelles de production ou de grandes quantités pour l’exportation. Les quotas imposés par l’UPA sont trop chers pour les petites exploitations et le financement agricole n’est accordé qu’aux agriculteurs ayant une production à grande échelle. Nous croyons que l’un ne va pas sans l’autre. On ne peut pas parler de subventions sans mettre en place un écosystème avantageux pour tous les acteurs agricoles.
Selon le cofondateur de l’Union paysanne Roméo Bouchard, en 1985, la province était autosuffisante à 80%, mais en raison de la perte de nombreuses petites fermes sous l’UPA ce chiffre a considérablement diminué pour atteindre 30%. Un autre facteur négatif du monopole de l’UPA serait sa concentration sur l’exportation de produits agricoles subventionnés (comme le porc au Québec), ce qui réduit également la souveraineté alimentaire et augmente la dépendance aux importations alimentaires.
Pour plus de détails je vous encourage à lire le document conçu et redigé par le PVQ sur les enjeux environnementaux du Québec :
https://pvq.qc.ca/enjeux-environnementaux-au-quebec/
Il est vrai que des milliers d’agriculteurs prendront leur retraite dans la prochaine décennie pourtant moins du quart des entreprises agricoles ont défini une relève familiale. Le transfert des entreprises agricoles est un enjeu crucial au Québec. Pour nous tous plan de relève permettant de soutenir les agriculteurs locaux est le bienvenu parce que de manière générale, les exploitations familiales sont habituellement plus durables que l’agriculture industrielle, car elles ne sont pas uniquement motivées par le profit.
Au Québec, les terres agricoles ne représentent que 2% de la masse terrestre de la province. Ce qui représente pour nous un enjeu capital. Malheureusement, il y a une énorme demande de rezonage des terres agricoles pour des ensembles résidentiels, des projets économiques, l’occupation de terres par des non-agriculteurs, etc.
La construction dans les zones forestières ne réduit pas seulement le couvert végétal, elle endommage également les racines des arbres, ce qui peut persister pendant de nombreuses années et réduire les chances de repousse des arbres.
Ces quatre cultures nécessitent souvent de grandes quantités de produits chimiques qui sont nocifs pour l’environnement. Ces cultures nécessitent plus d’engrais pour compenser la perte plus importante de nutriments, plus de pesticides en raison d’une augmentation des problèmes de parasites et nécessitent plus d’eau que les cultures diversifiées en raison de la réduction de la rétention d’humidité du sol
Pour plus de détails je vous encourage à lire le document conçu et redigé par le PVQ sur les enjeux environnementaux du Québec :
https://pvq.qc.ca/enjeux-environnementaux-au-quebec/
Aucune réponse
Il est grand temps d’agir pour protéger ces institutions indispensables pour le Québec. Le Parti Vert du Québec soutient l’idée d’un réinvestissement massif dans le réseau public de garderie. En plus d’offrir l’égalité des chances, les CPE ont donné à des milliers de femmes un accès au marché du travail, stimulant du même coup l’économie. Selon les plus récentes estimations, les CPE auraient permis à 70 000 femmes d’avoir accès à l’emploi, ajoutant 5 milliards au PIB. La modulation des tarifs de garde selon les revenus des parents n’est pas la meilleure façon de financer les CPE. Les précédents gouvernements ont mis sur pied une politique obsessive de déficit zéro, combinée à une phobie de faire augmenter les taux d’imposition. En se concentrant sur le tarif des CPE, le véritable débat n’est pas abordé. Nous devrions nous concentrer sur la responsabilité collective de financer les CPE.
Le Parti Vert du Québec propose :
- Une augmentation des salaires. Cette mesure permettrait de revaloriser les emplois dans le réseau des CPE qui souffre d’un manque de main-d’œuvre.
- L’amélioration des conditions de travail. Les tra- vailleur-euse-s des CPE sont passionné-e-s et assurent une éducation de qualité aux enfants partout à travers le Québec. C’est pourquoi le respect de l’ancienneté, de la semaine de travail, du rôle décisionnel des travailleur-euse-s, l’accès aux congés, la retraite pro- gressive et le fractionnement des congés sont tous des éléments importants.
- Amélioration des services aux enfants. L’accessibilité des services de garderie est une prio- rité pour le Parti Vert. Toutefois, cet élément doit être combiné à un service de qualité. Une augmentation des budgets alloués améliorerait l’accès à des services pour les enfants ayant des besoins particuliers.
- La gratuité des services de garde de qualité pour l’ensemble des familles.
- Retrait des subventions et crédits d’impôt qui avantagent le secteur privé. Les mesures entreprises par le gouvernement ne devraient pas désavantager le secteur public au profit du secteur privé. C’est pour- quoi le Parti Vert propose l’abolition des subventions aux garderies privées.
- Assurer le bon déroulement des négociations. La plupart des associations du patronat au Québec négocient de bonne foi et réussissent à s’entendre avec les travailleurs.euses. Cependant, certaines asso- ciations refusent les ententes nationales et s’entêtent à faire reculer les conditions des travailleurs.euses. Le gouvernement devrait donc avoir un rôle actif dans les négociations et devrait s’assurer de faire avancer les dossiers, en utilisant des sanctions si nécessaire.
Le Parti Vert du Québec appuie l’augmentation rapide du salaire minimum pour atteindre 20$/h d’ici le printemps 2023. Cette augmentation du salaire minimum sera combinée avec des modifications au Code du travail, qui interdira aux employeurs de réduire les bénéfices (pauses café, assurances, etc.) pour contrer la hausse du salaire minimum. Ce salaire minimum sera également indexé à l’inflation.
Le Parti Vert du Québec propose d’instaurer un revenu minimum garanti de $1200 par mois afin de sortir l’ensemble des Québécois-es de la pauvreté. Ce montant sera bonifié pour les personnes atteintes de maladies ou d’un handicap physique ou mental. Ce programme remplacera à terme celui d’aides sociales. L’ensemble des résident-e-s seront admissibles sans condition. Il y aura également une exemption de travail de $600 par mois afin de permettre aux personnes de travailler à temps partiel sans compromettre leur accès au programme.
Le Parti Vert du Québec s’inscrit dans une vision écosocialiste, ce qui implique de protéger l’environnement tout en offrant des services publics de qualité à la population. Nous sommes très préoccupés par les inégalités sociales et le besoin de bâtir une société plus juste et plus équitable.
Pour le Parti Vert du Québec, il est impératif de s’assurer de bonnes conditions des travailleur-euse-s au Québec. Le Québec tire de l’arrière en ce qui a trait à la défense des droits des travailleur-euse-s et une mise à niveau est nécessaire pour assurer les conditions de travail.
Le Parti Vert du Québec propose une série de mesures pour faire respecter différents droits des travailleur-euse-s :
- Renforcer les pénalités concernant le devoir de l’employeur-euse d’assurer un milieu de travail exempt de harcèlement.
- Mettre en place des congés familiaux rémunérés en cas de violence conjugale.
- Instaurer un régime de retraite anticipée pour les travailleur-euse-s faisant un emploi physiquement exigeant.
- Améliorer l’accessibilité des régimes de rentes pour les personnes ayant des incapacités
- Assurer le droit à la déconnexion
- Offrir 4 semaines de vacances
- Donner le droit aux travailleur-euse-s de choisir le travail à temps partiel, sans pénalité. Temps partiel (inclut les emplois au salaire minimum, vulnérables).
- Offrir davantage de protection aux employé-e-s vulnérables. Ce sont les personnes les plus à risque des abus de l’employeur-euse-s.
- En plus des congés de maladie, lancer une campagne de sensibilisation sur les congés de santé mentale qui sont de plus en plus nécessaires.
Pour stimuler l’économie locale et freiner l’inflation le parti vert à propose entre autre :
- D’augmenter les impôts des plus riches
En augmentant le nombre de paliers d’impôts, par tranche de 10 000$ plutôt que de 20 000$, afin de taxer davantage les gens qui gagnent plus que 120 000$ par année. Ce nombre plus élevé́ de paliers permettra à l’État de taxer les plus fortunés en fonction de l’importance de leurs revenus. Le taux d’imposition total (incluant les impôts fédéraux) ne dépassera pas 75%. Les personnes qui gagnent moins que 100 000$ par année sont déjà suffisamment taxées (jusqu’à un taux combiné de 50%) et ne verront aucune hausse des taxes sur l’impôt.
- D’augmenter les impôts des grandes entreprises
Le Parti Vert du Québec propose de tripler les impôts provinciaux des grandes entreprises . En revanche, le Parti Vert n’augmentera pas les taxes des petites et moyennes entreprises (PME), encouragera leur développement et s’engage à encourager le développement par le biais d’incentives économiques (baisses d’impôts, subventions, etc.) des coopératives qui suivent un modèle novateur favorisant la redistribution et le partage de la richesse au sein de leurs communautés.
- La taxe sur le capital des institutions financières
Le Parti Vert du Québec appuie une taxe de 1.5% par année sur le capital des institutions financières. Cette taxe permettrait de générer plus de 500 millions par années et sera utilisée pour financer la gratuité scolaire, de la garderie jusqu’à l’université.
- De lutter pour la renégociation des accords commerciaux
Le Parti Vert du Québec appuie la renégociation d’un grand nombre de ces accords afin de protéger les commerces locaux, l’économie circulaire, l’alimentation locale et les réalités environnementales de notre époque. Nous soutenons également les mesures encourageant le commerce éthique; nous considérons que les relations commerciales et politiques ne peuvent être traitées séparément. Le gouvernement doit respecter ses propres principes lorsqu’il fait du commerce.
Pour plus de détails voir notre programme économique au lien suivant : https://pvq.qc.ca/2022/05/04/economie-2/
Au Parti Vert du Québec nous avons de loin le plan le plus ambitieux pour la réduction de CO2 et l’ensemble des GES. Ce plan vise les émissions nettes-zéro d’ici 2035. C’est-à- dire une réduction majeure dans tous les secteurs combinés avec des mesures concrètes pour capter le CO2 incluant le reboisement, la cap- tation des émissions de méthane et l’interdiction de l’enfouissement des déchets organiques. Ce projet nécessitera des changements majeurs dans nos vies quotidiennes. Il s’agit d’un projet de société que nous sommes fiers de porter. Nous reconnaissons que la transition vers les émissions nettes-zéro devra se faire en collaboration avec tous en respect de la justice sociale et économique.
Nous reconnaissons qu’une transition énergétique rapide nécessitera des investissements importants à court terme. Un gouvernement du Parti Vert du Québec s’engage à dépenser un minimum de 500 milliards de dollars dans un premier mandat pour donner un grand coup de barre dans une transition énergétique rapide, efficace et équitable.
https://pvq.qc.ca/2022/05/04/environnement-2-2-2/
L’environnement est l’héritage que l’on lègue aux générations futures et nous avons l’obligation de leur laisser un avenir durable. Le Parti Vert du Québec vise à protéger l’environnement et réduire les conséquences des changements climatiques. Nous cherchons à réduire les émissions de gaz à effet de serre drastiquement, pour y arriver nous proposons une panoplie de solutions, de leviers financiers pour changer les habitudes de vie du Québec, tout en investissant dans la transition énergétique.
Le Parti Vert du Québec appuie une exploitation durable de nos forêts faite par des travailleurs bien payés avec des conditions de travail adéquates.Nous appuyons la nationalisation de l’industrie forestière incluant la récolte, le transport et la transformation locale de cette ressource qui serait gérée par une nouvelle société d’État : Forêts Québec. La nationalisation combinée avec une décroissance de cette industrie permettra au Québec de mieux gérer les forêts publiques, de garantir des emplois de qualité pour un nombre réduit de travailleurs et de transformer davantage de bois localement.
Les infrastructures naturelles sont essentielles pour répondre aux besoins des espèces habitant notre écosystème québécois. Elles comprennent essentiellement des réseaux de zones humides et des réseaux de forêts, offrant à notre biodiversité la capacité de prospérer dans un environnement sain. Le Parti Vert du Québec s’engage à verser un minimum de 1% des budgets d’infrastructures du Québec envers des infrastructures naturelles telles que la protection des boisés, les milieux humides, des mesures de verdissement urbain et des ponts naturels pour la faune. La construction de ponts composés de verdure ou de passage en dessous aura pour but d’éviter la fragmentation des habitats naturels.
Le Parti Vert du Québec appuie des programmes de subventions et de prêts sans intérêts pour étaler massivement les technologies d’énergies solaires, de géothermie et d’éoliennes à domicile afin de réduire notre empreinte écologique et favoriser le développement durable.
https://pvq.qc.ca/2022/05/04/environnement-2-2-2/
J’ai constaté que notre région comme certaines autres regions du Québec fait office de dépotoir au sujet de remblais et enfouissement des matières résiduelles et contaminants. Pour le parti vert il s’agit urgemment d’appuyer la mise en place d’une police environnementale au Québec. Une nouvelle unité policière dévouée aux enquêtes de nature environnementale. Cette unité policière aura des experts du domaine environnemental, des détectives spécialisés et des policiers conventionnels qui collaborent ensemble sur les enquêtes. Cette nouvelle force policière sera encadrée par une nouvelle Loi sur la police environnementale qui les dotera des leviers juridiques nécessaires pour obtenir les outils, le financement et les pouvoirs qui seront nécessaires pour leur travail.
https://pvq.qc.ca/wp-content/uploads/2022/08/programme_2022_compress-1.pdf
La réutilisation des eaux pluviales est une bonne manière de réduire notre empreinte écologique et la consommation d’énergie reliée à l’épuration des eaux. La gestion saine des eaux pluviales joue un rôle essentiel dans la lutte contre les inondations. Les nappes phréatiques sont des réservoirs naturels d’eau pluviale, mais avec le développement urbain
traditionnel les eaux pluviales sont dirigées vers les égouts plutôt que vers les nappes phréatiques. Le Parti Vert du Québec appuie la mise en place d’une politique nationale de gestion des eaux pluviales qui tiendra compte des réalités des changements climatiques.
- Mettre en place un fond important pour le contrôle des espèces envahissantes nuisibles et mandater le ministère de l’Environnement en collaboration avec les organisations des bassins versants d’élaborer de plans d’action et procéder à des interventions pour lutter contre les espèces envahissantes qui réduisent la biodiversité des plans d’eau.
- Renforcer les inspections agricoles et donner des dents à la réglementation tout en accompagnant les agriculteurs vers des pratiques moins néfastes pour les plans d’eau.
- Financer plus adéquatement le reboisement des berges de lacs et rivières.
- Travailler avec et soutenir les OBNL et les associa- tions de lac pour la protection du territoire.
- Interdire le séchage et la destruction des lacs pour des projets miniers et des projets de construction.
- Interdire les plastiques à usage unique.
La culture est souvent perçue comme une source de dépense, alors qu’il s’agit plutôt d’une importante source de revenus. Nous souhaitons en faire un important pilier de notre économie en lui donnant la place qu’elle mérite. Le secteur de la culture est l’un des rares qui est capable d’utiliser efficacement et rapidement les fonds qui y sont investis, à un faible coût administra- tif. Ces investissements se traduisent généralement par une hausse du niveau d’emploi. Chaque dollar investi en culture génère, en moyenne, 2,70$ en reve- nus non gouvernementaux (Finances of Performing Arts Organizations). C’est donc un secteur avec un incroyable potentiel économique.
Et nous allons nous atteler avec les différents intervenants et partenaires municipaux à mettre en place rapidement des rencontres pour la validation des projets en cours et proposer des projets futures qui permettront de faire connaitre le patrimoine culturel de notre circonscription.
Nous allons nous atteler avec les différents intervenants et partenaires municipaux à mettre en place rapidement des rencontres pour la validation des projets en cours et proposer des projets futures qui permettront de faire connaitre le patrimoine culturel de notre circonscription.
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Pour combattre ces lacunes, le Québec doit investir dans les transports en commun. Des horaires plus fréquents et des réseaux plus étendus. Cela pourrait même dissuader suffisamment l’utilisation de véhicules individuels pour réduire le trafic, ce qui contribuerait à la fiabilité du service de bus.
Le Parti Vert du Québec s’oppose fortement à toute privatisation de notre système de santé, au contraire, le système de santé publique doit être célébré, renforcé et mieux financé. Surtout des etablissement comme l’hopital Barrie Mémorial qui depuis plus de 75 ans est au service des populations.
Nous croyons que tous-tes les Québécois-es devraient avoir accès à des services de qualité, rapides et gratuits. Le portefeuille des citoyens-nes ne devrait pas être une limite dans l’accessibilité des soins dans la province. Le développement d’un système parallèle privé ne fait qu’avantager les plus riches, au détriment des plus démunis et de la classe moyenne. L’égalité des chances et l’accès universel aux soins de santé doivent être protégés. La privatisation ne permettrait pas non plus, contrairement à la croyance populaire, de réduire le financement ; tous les pays qui financent leurs soins de façon privée témoignent plutôt d’une augmentation des coûts. Effectivement, les pays qui financent leurs soins par le biais du public utilisent 2 à 5 % (3 % au Québec) du total pour administrer le système. Du côté du secteur privé, ces chiffres grimpent à 10 ou 15 %.
Travailler de concert avec l’administration de l’hôpital, sa fondation pour appuyer le financement des priorités en terme de services aux usagers. Notamment l’embauche de personnel pour la cuisine fonctionnelle de HBM.
L’information sur cette page sera mise à jour au fur et à mesure que nous recevrons l’information des candidats qui figureront selon l’ordre alphabétique.